Mes essentiels pour crapahuter avec le bon équipement

Des Alpes du Sud, aux Dolomites en passant par les Lofoten et la Mauritanie, je marche toute l’année. À force d’essais, de ratés et de coups de cœur, j’ai affiné mon équipement pour randonner confortablement, en toute saison. Voici mon matériel préféré, testé en conditions réelles sur les sentiers, les crêtes, et même sous la pluie. Si tu débutes ou que tu cherches à alléger ton sac sans sacrifier ton confort, cet article est pour toi.

En rando : confort, fiabilité et zéro compromis

Pour les chaussures, La Sportiva reste ma référence. Accroche, stabilité et maintien au top, même sur terrain caillouteux. J’ai récemment opté pour le modèle Bushido III, conçu pour les skyraces. Verdict après 7 randos d’affilée la semaine du 5 juillet : zéro ampoule, pas d’échauffement, juste des pieds un peu fatigués. J’ai volontairement laissé mes grosses godasses de trek de côté pour gagner en légèreté… et avancer un peu plus vite !

Ouf, enfin le sommet et un café & strudel au refuge. Legging Nike, casquette et bun bag Patagonia, sac Black Diamond, bâtons Leki, T-shirt technique Helly Hansen, chaussures de trek La Sportiva.

Pour m’assurer de tenir le choc plusieurs jours d’affilée, les chaussettes Monnet en smartwool, douces et solides, ne me quittent plus. Pour des randonnées à la journée ou du trail, les chaussettes Trail Ultra de BV Sport sont parfaites – et funky niveau couleurs et motifs !

Dans la trousse de secours : les incontournables Compeed. Dès le moindre frottement, c’est la parade anti-ampoules.

Pour les longues montées et descentes techniques, mes bâtons Leki sont des alliés précieux : légers, pliables, rassurants… surtout quand le vide se rapproche. En plus, ils sont en soldes actuellement — et dispo en rose !

Côté vêtements, j’alterne entre t-shirts techniques respirants manches longues ou courtes Patagonia, Brookes, Peak Performance ou North Face, selon la météo. Peu de débardeurs : j’évite les coups de soleil et les marques de bronzage. Et je ne jure que par mes vieux leggings Nike. Neufs, ils tournent autour de 70 euros… mais les miens ont 20 ans, survécu à toutes les saisons, et ne bougent toujours pas malgré une utilisation intensive toute l’année.

Déclaration d’amitié au bord du lac. Bandeau Peak Performance, sac Black Diamond, leggings Nike, bâtons Leki, bun bag et doudoune Patagonia, chaussures de trail La Sportiva.

Souvent dans le sac : un pantalon Gore-Tex pour les jours humides et systématiquement au fond du sac, une surveste résolument imperméable. J’ai un modèle Patagonia qui a quelques années. Bon à savoir car c’est ma deuxième : l’imperméabilité dure longtemps, mais pas non plus à vie. Capuche obligatoire, couleur vive fortement conseillée (en cas de rapatriement hélico…!). Un certain investissement, oui, mais malin : Patagonia garantit les réparations à vie. Idem pour les doudounes, elles ne sont pas données mais peuvent être réparées si vous les accrochez pendant une randonnée.

Côté sac à dos, j’ai testé et validé Osprey (attention, ils vieillissent mal s’ils dorment trop longtemps dans un placard…), mais je mise surtout sur Black Diamond et Gregory. Et toujours avec : une poche d’hydratation pour boire sans s’arrêter — indispensable quand tes copines tracent devant sans se retourner.

À la taille, ma mini hip pack Patagonia, parfaite pour garder téléphone, stick lèvres et mouchoirs sous la main. En ville je la porte aussi en cross-body : format mini, service maxi. Il existe aussi des modèles plus grands façon sling, très pratiques en rando courte, à moto, ou en visite touristique — ni trop gros, ni trop chaud dans le dos, et les mains libres.

Dans les poches du sac : gants fins (Adidas ou North Face), casquette claire (le noir attire la chaleur), bonnet ou serre-tête Patagonia ou Peak Performance. Indispensables pour gérer le combo « effort + vent frais + cheveux mouillés » une fois au sommet ou en pause pique-nique.

C’est l’heure de la pause. Je tente un furtif bain de soleil sur la roche mais je porte brassière, t-shirt, laine polaire, surveste, gants et bonnets !

Et les lunettes ? In-dis-pen-sables. Pour le soleil, mais aussi pour repérer les racines et branches sournoises. J’ai choisi des Oakley ultra-légères, pensées pour le vélo… mais parfaites en rando. Plus rien ne m’échappe sur les sentiers. Et pour amortir l’achat, tu peux les recycler en lunettes de festival.

Il ne fait pas très beau donc je mets ma casquette noire et les lunettes attendent le soleil pour revenir sur mes yeux. T-shirt manches longues Peak Performance, casquette et laine polaire (que j’ai depuis 20 ans !) Patagonia et sac Black Diamond + poche d’hydratation.

Côté brassières, j’en ai testé des dizaines. Verdict ? Aucune ne sèche sur moi. Je grelotte en polaire pendant que mes copines bronzent. Mes préférées : une Under Armour au design pointu et ultra confortable et une LZLOFF stylée (camouflage noir) repérée grâce à Mallaury, triathlète et influenceuse. La partie bonnet sèche vite, le fit est top… mais le dessous reste humide. Si quelqu’un invente une brassière qui sèche sans soleil, même sous un t-shirt : je prends !

Et à mon poignet ?

Une Garmin Forerunner 255 pas ultra sophistiquée (je ne peux pas suivre les traces GPX donc je compte sur Anne qui a un modèle au dessus !). Elle m’affiche en temps réel la distance parcourue, le dénivelé, le temps écoulé et toutes les données utiles pour suivre ma forme. Connectée à mon téléphone, je peux jeter un œil discret aux messages sans sortir le smartphone. Après la rando, tout se synchronise automatiquement sur Strava via Garmin Connect. J’y retrouve mes amis outdoor, je partage mes traces, quelques photos et je pioche des idées pour les prochaines sorties.

À la mer : des maillots qui tiennent dans les vagues

Je nage avec les brassières LaJolieFun : colorées, confortables, et surtout… elles tiennent, même dans les vagues. Je les mixe à d’autres pièces de la marque ou à des bas dépareillés pour créer des combos qui flattent la silhouette, sans glisser ni bâiller. Bandeaux, brassières, shorty ou tanga : à chacune son style. J’ai découvert cette marque en parlant « dessous techniques » avec mon amie Nathalie — les treks, c’est comme les magazines féminins, on repart toujours avec une wishlist longue comme le bras !

Le mot de la fin. Équipement le plus important : un téléphone avec timer pour pouvoir faire de belles photos de groupe !

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Sur Côte d’Azur Insider, je partage mes coups de cœur, mes randos testées, mes bivouacs et mes trouvailles locales. Continue la lecture :

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Article publié le 19 juillet 2025