🍏🍺🥩👵‍Ne faites pas l’impasse sur « La Cantine de Mémé »

Le sourire dès les premiers instants à la Cantine de Mémé

  • Dès que vous franchissez la porte de La Cantine de Mémé, vous êtes accueillis par un sourire chaleureux. Le personnel vous fait sentir immédiatement à l’aise en vous disant : « Bien sûr, nous avons de la place pour vous » et « Je vous apporte déjà une carafe d’eau ». Ils se soucient même de votre vélo en vous attribuant une petite table où vous pouvez le garer en toute tranquillité.
  • Dans une région où l’hospitalité peut parfois laisser à désirer, ces petites attentions sont vraiment appréciées. Ils reconnaissent que vous avez choisi leur établissement parmi de nombreuses options, et vous en remercient à travers leur accueil convivial.

Halte à la monotonie avec un menu renouvelé régulièrement

  • La bonne humeur règne en maître à la Cantine de Mémé, et leur menu, renouvelé tous les 15 jours, met l’eau à la bouche. Bien que les plats du jour aient l’air irrésistibles, je résiste à la tentation pour pouvoir me régaler avec leurs desserts, que j’imagine être aussi créatifs que délicieux.
  • Je me contente donc d’une entrée, qui s’avère être une explosion de saveurs. Du chèvre frais, des figues confites, de la roquette et une sauce originale se marient harmonieusement pour créer un festin pour les papilles. J’étais tellement absorbée par cette combinaison estivale que j’ai complètement oublié de prendre une photo. Pardonnez-moi ce petit péché !
  • Cependant, j’ai réussi à me rattraper en prenant une photo de la délicieuse tarte aux mirabelles revisitée, avec son caramel salé, sa crème au citron et ses petites meringues croustillantes.

  • Mon compagnon de table a opté pour le tartare façon boucher, qui avait été minutieusement émincé au couteau, ce qui le distingue du tartare haché habituel.

Qui est donc cette Mémé?

  • Curieuse, j’ai posé au propriétaire la question de l’origine du nom du restaurant, bien que j’aie dû le faire brièvement, car c’était le coup de feu de midi. Il m’a expliqué que le nom du restaurant est un hommage à ses deux grands-mères de confessions différentes, ce qui confère une certaine originalité à sa cuisine grâce à ces multiples influences. Lui-même est originaire de Normandie, ce qui explique le cidre à la carte, pour lequel j’ai évidemment craqué (et le caramel salé).

La cantine a connu des jours Parisiens avant de descendre dans le grand sud. C’est la deuxième fois que je tombe sur des restaurateurs de Batignolles cet été. Le monde est petit. Le dernier était Anthony Daless qui a lancé le Beldi Rooftop Lounge en juin dernier. 

  • Le restaurant a ouvert tout juste il y a un an et l’équipe semble très heureuse du lieu choisi dans cette petite impasse où ils ont la chance de profiter de la devanture de leur voisin fleuriste – tout comme leur clientèle.
  • J’ai remarqué qu’il y avait quatre membres du personnel présents : deux en salle, un au bar et un en cuisine, mais ils sont certainement plus nombreux lorsque la salle à l’étage est pleine. Je leur souhaite en tous cas, car elle est vaste.
  • Quoi qu’il en soit, la gestion de la salle était impeccable, sans aucune attente et avec une fluidité absolue.

Privatisation possible dans un écrin d’art déco

  • La salle à l’étage que l’on m’invite gentiment à visiter quand je montre de l’intérêt pour le lieu, est clairement conçue pour des événements privés, en raison de sa taille imposante.
  • La décoration Art Déco une fois la nuit tombée doit créer une ambiance cosy – voire mystérieuse – et elle dispose même de son propre bar.
  • Je ressens déjà une envie pressante de revenir en hiver pour découvrir une autre facette de ce charmant endroit. Deuxième péché, j’avoue que ramener une bouteille de vin et de délicieux produits pour organiser un apéro à la maison m’a traversé l’esprit – mais je n’étais pas garée à côté.

Je trouve que c’est toujours un gros plus de pouvoir repartir avec quelques ingrédients et prolonger l’expérience du lieu.

Cantine d’habitués ?

  • Le restaurant était animé, mais l’ambiance était détendue, avec des clients de tous âges, tous calmes et courtois. Je n’ai pas pu distinguer de voix étrangères, plutôt des Niçois, mais avouons-le, j’avais principalement les yeux rivés sur mon assiette.
  • C’est souvent l’atmosphère du lieu crée par les gérants qui influence le comportement des convives. Clairement cet établissement est plutôt bobo dans le bon sens du terme. Pas franchement étonnant puisqu’il s’agit d’une rue aux enseignes de designers.

Informations pratiques  

  • Site web avec système de réservation immédiat en ligne. English version.
  • Possibilité de privatiser la salle.
  • Une terrasse tranquille bien à l’écart de la rue Longchamp au fond d’une petite impasse.
  • Une grande salle climatisée à l’étage.
  • Épicerie et vins fins si vous avez des amis qui vous rendent visite le soir et que vos placards sont vides.
  • Option de plats à emporter également réservables en ligne si vous avez la chance d’habiter à proximité…
  • En plein centre, à quelques pas de la Zone Piétonne, de la place Masséna, de l’avenue Jean-Médecin, des Galeries Lafayette si vous enchaînez avec une session de shopping.
  • À cinq minutes de la mer à pieds, et à un quart d’heure du Vieux Nice.
  • Si vous souhaitez prendre le thé avant de repartir, le salon de thé 16ème de Soupir propose également un endroit confortable dont je parle dans mon article Où bruncher.
  • Parking Louvre, Mozart ou Nice-Etoile.
  • Fermé dimanche & lundi.
  • Toilettes accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Dépêchez-vous de découvrir cette nouvelle adresse en plein centre de Nice, où l’accueil chaleureux et la cuisine créative vous attendent.

 

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Article ajouté le 15 septembre 2023.